La vie est à notre portée, il ne tient qu'à nous de la saisir

lundi 31 janvier 2011

Les lanternes volantes : un nouvel essai

Nous avons appris de la confection précédente de nos lanternes ce qui avait bien fonctionné ou non, et nous avons donc essayé de corriger nos erreurs. Nous n'abandonnons pas le doux espoir de voir nos machines volantes faites maison s'envoler sous nos yeux!

Tout d'abord, s'appliquer à refaire une belle lanterne en papier de soie.


Puis coller précautionneusement les 4 parties, maintenant qu'on a compris comment faire sans tout déchirer. On peut travailler vite sans attendre que cela ait parfaitement séché.


 On colle un bord, puis on retourne la lanterne d'un quart de tour, on plie le papier du dessus en deux, et on encolle pour plaquer une nouvelle partie, et ainsi de suite.


J'ai décidé d'essayer aussi une lanterne plus grande, chose que nous n'avons pas pu faire avec le papier de soie qui ne se vend pas en longueur suffisante. Nous aurions pu coller les feuilles de papier de soie 2 à 2 pour en obtenir de plus grandes, mais j'avais l'intuition que le poids relatif de l'appareil ne jouait pas tant que le volume d'air chauffé. J'ai donc dégoté une nappe en papier, large, solide, le papier n'étant pas très épais, et j'ai découpé dedans le gabarit en 100cm x 50cm.

Je n'ai pas pris en photo la partie où je rajoute les brûleurs, car ma solution ne me satisfait pas, cela nous a d'ailleurs posé problème lors de la "mise à feu" tout-à-l'heure. Le carton utilisé pour rigidifier l'embouchure n'est pas la bonne solution, et je n'ai pas trouvé non plus comment attacher le brûleur de manière satisfaisante, je devrais faire d'autres essais.


Voici donc nos lanternes terminées, prêtes à être allumées.

Et... que croyez vous qu'il arriva?


Comme je l'avais présumé, la plus grande lanterne a pris le large. Ces cris de joie valent pour moi toute la peine que l'on s'est donné, car on y a passé pas mal de temps.

Malheureusement, trois de nos lanternes préparées avec amour ont encore fini en flammes, la faute à un petit vent et ce problème de brûleur mal positionné.

Une rescapée, qui a failli s'envoler mais dont le brûleur, récupéré d'un précédent essai, s'est consumé trop vite, nous permettra de retenter notre chance demain soir. Peut-être accompagnée d'une autre grande lanterne vite confectionnée, puisqu'il me reste toujours des brûleurs, cette fois avec un cerclage en lamelles de bambou, plus solides.

Et là, il va falloir répondre à la question : "Mais pourquoi quand on chauffe l'air dans la lanterne elle s'envole???"

vendredi 28 janvier 2011

Jeux de mots

Ça commence comme...
Avec les garçons, ce matin, nous avons fait un petit jeu, tiré de ce livre, Ça commence comme... pendant que Neela s'installait sur mes genoux et reconnaissait les images à la manière d'un imagier. Sur une double page sont présentées deux images accompagnées de leur nom, qui commence tous deux par la même syllabe.


Grâce à un gros rabat, on peut cacher l'image d'un côté et/ou de l'autre.


Ne restait plus à Allan qu'à lire le nom de l'image cachée tandis que Mylann devinait à l'aide de la première syllabe le nom de l'objet dessiné. Sur la photo ci-dessus, c'est évident, mais pour inciter à se creuser les méninges, le nom à trouver est auto (à côté d'automne) plutôt que voiture, bouche (à côté de bouteille) plutôt que dent ou lèvre.

En règle générale, on aime bien les jeux de mots. Les rimes riches, les homogrammes, les homonymes, retrouver tous les animaux, tous les objets de la maison qui commencent par p ou v... Les slogans, les jeux de mots un peu bêtes...

Je suis tombée sur ce livre, L'ogre aux gros mots, dont voici la quatrième de couverture : "Abruti ! Sale sifi ! Crétin ! Vil brequin ! Quand l'ogre aux gros mots ouvre la bouche, c'est toujours pour dire des gros mots. Ce qu'il lui faut, c'est un perroquet mangeur de gros mots. Mais si, ça existe."
Ah le bonheur d'expliquer des gros mots désuets! Bientôt viendra le tour du Capitaine Haddock!

Nous aimons aussi varier les registres : à Nawelle qui me réclamait une dictée, sans doute parce qu'elle sait bien qu'elle n'y fait que de très rares fautes, que ce soit d'orthographe, de conjugaison etc..., j'ai décidé de lire un passage des Fourberies de Scapin, tiré de l'acte 1 scène 2, une tirade de Scapin.

SCAPIN.- À vous dire la vérité, il y a peu de choses qui me soient impossibles, quand je m'en veux mêler. J'ai sans doute reçu du Ciel un génie assez beau pour toutes les fabriques de ces gentillesses d'esprit, de ces galanteries ingénieuses à qui le vulgaire ignorant donne le nom de fourberies; et je puis dire sans vanité, qu'on n'a guère vu d'homme qui fût plus habile ouvrier de ressorts et d'intrigues; qui ait acquis plus de gloire que moi dans ce noble métier: mais, ma foi, le mérite est trop maltraité aujourd'hui, et j'ai renoncé à toutes choses depuis certain chagrin d'une affaire qui m'arriva.

L'exercice fut un peu plus périlleux que d'ordinaire, mais elle a aimé y trouver du fil à retordre, et cette manière de parler toute alambiquée. A dire vrai, je ne garantis pas que j'aurais fait un sans-faute.

"Jeux de langage et d'écriture", par exemple, de Yak Rivais, propose tout un tas de jeux à faire à tout âge, le but est de s'amuser et d'être créatif. Les acrostiches (prendre les premières lettres d'un mot pour inventer une histoire, ou de nouveaux mots) remportent toujours un franc succès auprès des plus grands, surtout si on donne un thème comme les qualités de chacun.
Merveilleuse
Affectueuse
Mignonne
Aimante
Naturelle
(la véracité n'est pas obligatoire...). Bref grâce à ce livre on se dit "ah mais oui j'aurais pu y penser!" C'est simple et on peut trouver de quoi plaire à chaque enfant, sans forcément écrire. L'auteur fait même un lien entre certains jeux et les bases grammaticales, ça peut être pratique si on veut aborder ou approfondir une fonction particulière de la phrase par exemple.

Un atelier lanternes volantes

Nous sommes allés voir le dernier Disney Raiponce  lors des fêtes de Noël, et nous sommes tombés sous le charme des lanternes volantes (visibles à 1'22" dans cette bande-annonce) : le roi et la reine dans cette histoire envoient, tous les ans, des milliers de lanternes volantes dans la nuit, pour commémorer la perte de leur petite fille. Et nous nous sommes promis d'en faire à notre tour.
J'ai trouvé un blog où la fabrication était plutôt bien expliquée, ici. J'ai organisé un atelier sur une après-midi, nous avons réuni le matériel nécessaire, et nous nous sommes lancés.

Il faut :
  • un rouleau-carton d'essuie-tout qui servira de "mèche" dans le brûleur
  • des bougies, de récupération par exemple
  • des compresses de gaze
  • du fil de fer fin, accompagné de pinces coupantes
  • du papier de soie
  • de la colle à papier liquide
  • du carton un peu rigide coupé en bandes d'1 cm pour l'ouverture de la lanterne

Aucun problème pour les brûleurs, alors que je voyais la chose plus difficile. Il faut juste veiller à protéger un peu les surfaces des inévitables coulures de cire, mais rien d'insurmontable, ce soir tout est déjà nettoyé.


Étant nombreux, nous avons utilisé un petit stock de bougies (environ la valeur de 15-20 bougies moyennes), et de compresses (1 grosse boite et 4 petites), nous avions préparé un rouleau-carton d'essuie-tout sur le manche d'une cuillère en bois. Nous espérions faire une douzaine-quinzaine de brûleurs, effectivement il nous en reste, pour recommencer. Nous avons fait fondre les bougies à feu très doux, puis conservé une température juste chaude jusqu'à la fin de la superposition des compresses. Il suffit de tremper quelques secondes la compresse dans le bain de cire chaude et de l'apposer.


Les premières gazes ont été appliquées avec soin, moins les suivantes qu'on a appliqué à l'aide d'une fourchette. Nous avons pensé que 3-4 cm d'épaisseur suffiraient (soit un brûleur de 6-8 cm de diamètre environs)


Etape cruciale et délicate car elle requiert du doigté et de la force à la fois : couper les brûleurs définitifs, à 1 cm d'épaisseur environ.


Il faut bien tester : ça marche!

Nous pouvons alors nous lancer dans une autre étape qui nous semblait assez rapide : la réalisation de la lanterne en papier de soie. Ne possédant pas de feuilles de soie suffisamment grandes par rapport à l'exemple proposé, nous avons décidé d'en réduire la taille, nous avons donc dessiné un gabarit réduit de 25%.


La découpe des feuillets se fait aisément, plusieurs à la fois.


Et c'est là que la tâche devint plus ardue : coller les feuillets bord à bord, sans recoller ailleurs. Le coup de main n'est pas évident, ni pour les mamans ni pour les enfants. Nous avons étalé la colle au pinceau.


Le résultat est tout de même à la hauteur de nos espérances. Nous avions agrafé ensemble plusieurs bandes de carton rigide, que nous avons collé à l'embouchure du ballon pour en rigidifier l'ouverture, puis nous avons accroché le brûleur par 4 fils de fer à la structure.
Mine de rien, avec une pause goûter, il nous aura fallu beaucoup de temps pour assembler tout ça, nous étions donc impatients de voir nos lanternes voler dans la nuit, en espérant que nous les ayions bien construites.


Nous nous sommes rendus sur un grand espace, pour n'être gênés par aucune ligne, construction ou arbre, et nous avons allumé les premières lanternes.


Elles se sont lentement remplies d'air chaud, et ont pris un bel aspect "gonflé".


Une ou deux se sont légèrement élevées, une a parcouru quelques mètres (je vous dis pas les yeux pleins d'étoiles...), mais il y avait trop de vent, les légèrissimes lanternes versaient au moindre souffle. Plusieurs ont fini en flammes. Dommage, mais on ne regrette pas, cela valait le coup!

En conclusion, nous savons maintenant qu'il est important de faire un test avant fabrication, par exemple en ne fabriquant qu'un modèle prototype, et en le testant en situation, car de nombreuses conditions doivent être réunies. Il n'est donc pas facile de fabriquer ces lanternes avec des enfants si l'on n'a pas testé avant. C'est pourquoi nous recommençons demain!

mercredi 26 janvier 2011

La fête de l'hiver

A chaque nouvelle saison, nous avons décidé de faire une petite fête pour accueillir les transformations à venir.
Le 21 décembre, nous avons voulu fêter le solstice d'hiver, c'est-à-dire la nuit la plus longue de l'année. C'est la date à partir de laquelle les jours ne vont faire que s'allonger, jusqu'au solstice d'été.
Le solstice d'hiver
By Mary Lynn Bushong
(edHelper.com)
Translation by Merry Gilliot
  


1     As-tu jamais été réveillé au milieu de la nuit sans pouvoir te rendormir? Parfois le noir semble ne jamais finir. Tu te demandes si le soleil se lèvera de nouveau. C'est ainsi que vivaient les anciens pendant l'hiver.
 2     La nuit la plus longue de chaque année se passe au solstice d'hiver. Cela se produit parce que la Terre est inclinée au lieu d'avoir les pôles Nord et Sud à la verticale. Cette inclinaison nous donnent les saisons. C'est l'été pour l'hémisphère nord lorsqu'il est plus près du soleil pendant sa rotation. C'est l'été pour l'hémisphère sud quand il est incliné vers le soleil, et c'est l'hiver dans le nord.
 3     On reconnaît chaque saison à la durée du jour et de l'obscurité. Le moment de la saison où la nuit est la plus longue et le jour est le plus court est le solstice d'hiver. Le printemps le suit trois mois plus tard. Le premier jour de printemps est fêté quand la durée du jour et de l'obscurité est égale. Ceci s'appelle l'équinoxe. Le premier jour de l'été est aussi un solstice, et il indique le jour le plus long et la nuit la plus courte. Ceci est suivi par le premier jour de l'automne qui est lui aussi un équinoxe.

Après diverses courtes recherches, nous avons décidé de faire revivre certaines festivités qui nous ont semblé avoir un sens, qui nous interpellaient.

Le solstice dans les traditions celtes (en très gros) était le symbole de la renaissance, du renouveau, et du feu, puisque le soleil et la chaleur vont prendre de plus en plus de place et permettre à la terre de se réchauffer pour re-donner la vie. Le tout fait partie d'un cycle éternellement recommencé.
La célébration auprès d'un résineux est pleine de sens aussi, elle a d'ailleurs donné l'emploi et la décoration du sapin comme symbole de Noël.
Et enfin, on faisait brûler toute la nuit du solstice (ou de Noël, plus tard), une énorme bûche qui devait se consommer pendant au moins 12 heures.

Nous avons donc imaginé notre propre cérémonie :
nous avons décidé de nous placer en cercle autour d'un résineux, il était important que la cérémonie se fasse dehors, car nous voulions célébrer la nature, avec l'espoir immense d'un bel hiver et surtout la promesse des jours meilleurs, la douceur.
Tenant chacun un cierge, j'ai allumé celui de mon voisin avec le mien, et ainsi de suite. Nous avons échangé sur la générosité et la beauté de la nature, même en hiver.



Neela me transmet la flamme.



Puis nous avons placé nos cierges autour du puits en pierre, et nous les avons laissé se consumer complètement, jusque tard dans la soirée, en regardant leurs flammes magnifiques dans la nuit noire (par la fenêtre, car nous sommes rentrés transis).
Dans l'après-midi, avant ça, nous avions décoré des mandarines avec des clous de girofle, c'était un régal pour les yeux et pour notre odorat.

mardi 25 janvier 2011

De la petite taupe...

Nous avons découvert ensemble ce matin une partie du contenu du sac que nous avons ramené du CDDP. Pour l'instant, nous avons testé les 2 jeux, écouté un CD sobrement nommé "Didgeridoo", du nom de cet instrument joué depuis des centaines d'années par les aborigènes d'Australie, comme dans cette vidéo :


et lu un livre que nous connaissons et apprécions depuis déjà un petit moment, "De la petite taupe qui voulait savoir qui lui avait fait sur la tête", mais en allemand, ce qui donne "Vom kleinen Maulwurf, der wissen wollte, wer ihm auf den Kopf gemacht hat".


Je lisais une page en allemand, Allan lisait la traduction française, Nawelle lisant les "commentaires" écrits plus petits. Je voulais leur faire découvrir la langue allemande, son rythme, ses intonations, la prononciation différente de certaines lettres. Nous nous sommes bien amusés car j'ai joué à exagérer les réactions d'indignation de la petite taupe, forcément en allemand ça prend une nouvelle dimension!

Comme ça leur a plu, le temps qu'ils jouent un peu dehors, j'ai trouvé quelques petits jeux et exercices faciles pour revoir le déroulement de l'histoire, et j'ai demandé à Nawelle qu'elle retrouve le nom des animaux en allemand.






Mylann quant à lui a classé les crottes selon leurs tailles (génial non?), et a recomposé un puzzle de la couverture de l'album.
La plupart des feuillets viennent d'un dossier pédagogique bien fait, .

Avant cela, nous avions donc exploré les jeux, un puzzle sur les saisons, dont nous avons discuté avec les garçons, Allan lisant les mois associés à chaque saison


puis un ensemble de boîtes à sons qu'il faut secouer et apparier, auquel petits comme grands adorent jouer.

lundi 24 janvier 2011

Comme un lundi

Une fois n'est pas coutume, les loulous étaient prêts de bonne heure. Quand on aime... Mylann a attaqué avec des perles, puis un peu de puzzle-alphabet. Il s'en est remarquablement bien tiré, cette fois encore, juste avec la consigne "la première lettre du mot indiqué sous l'image est celle qui correspond à la lettre du puzzle".


Les grands pendant ce temps ont fait un peu de maths, d'anglais, des perles aussi, la matinée est vite passée.
Nous sommes passés cette après-midi au CDDP (centre départemental de documentation pédagogique), où mon statut reconnu est celui d'enseignante, ce qui me permet d'emprunter toutes sortes de jeux pédagogiques, des manuels, des livres, du matériel scientifique. Une mine!

Juste un aperçu de ce qui se tramait hier soir :


Si vous voulez en savoir plus, le résultat est .

La fête de l'automne

A chaque nouvelle saison, nous avons décidé de faire une petite fête pour accueillir les transformations à venir.
Le 21 septembre, nous avions donc décidé d'organiser un repas festif aux couleurs de l'automne et quelques créations commémoratives pour marquer le coup.


Tout d'abord, un menu avec les produits qui marquent ou annoncent la nouvelle saison. Nous avions préparé une jolie table.

Menu
Salade d'endives aux pommes et aux noix
Rôti accompagné de sa ribambelle de pommes sautées, cèpes et marrons
Fromage
Charlotte aux poires
Surprise du chef (je ne me souviens pas de quoi il s'agissait)

Puis nous sommes passés à la confection
ça bosse dur!


Tout le monde participe! Ah, et il a fait une chaleur à crever ce jour-là, on dépassait les 30°C.

Au programme :
  • élaboration de petits papiers rédigés avec les souhaits de chacun pour cette nouvelle saison, et accrochage dans les arbres, ainsi que de jolis rubans, pour les vêtir lorsqu'ils se retrouveront nus de leurs feuilles,
  • fabrication de mobiles grâce au recueil préalable de richesses automnales (marrons, pommes de pin, feuilles multicolores, branches patinées...)
Nous avons dégusté de délicieux gâteaux à la carotte pour le goûter.
Nos réalisations sont toujours en place, dans les arbres du jardin.

dimanche 23 janvier 2011

Le plaisir de faire, dimanche compris

Ce matin un petit lutin s'est levé bien tôt, et avant même d'avoir avalé un petit déjeuner, réclamait les perles qu'il avait commencé la veille au soir.


Tout content, il chantonnait "ABCDEFG..." sur l'air de "Ah vous dirais-je maman", la comptine alphabétique qui permet de retenir les 26 lettres de l'alphabet, et qui existe pour plusieurs langues. Il montrait les premières lettres en rythme.

 Les perles Hama sont des petites perles en forme de tube de couleur, à poser sur un modèle à picots, et à repasser.
 Voici un autre exemple de ce que l'on peut faire.



 Mylann commence à repérer les lettres, ç'a été à la vitesse de l'éclair, quelques jours à peine qu'il s'y intéresse. Il écrit son prénom depuis quelques semaines, à l'aide de différents supports.
La graphie commence à peine, mais ses progrès sont également fulgurants.

Voici la fusée où nous sommes tous montés, et c'est papa qui conduit, bien sûr. C'est son tout premier dessin.

 Une jolie voiture multicolore, facile.

Et aujourd'hui, on en est là


Le coin lecture est plus petit, mais la bibliothèque est pleine à craquer. Dans les bacs bleus, toutes nos productions, et matériel pédagogique et didactique.


Les bureaux ont changé, le pupitre devenant très inconfortable pour les grands, ils l'ont fait passer aux petits et ont reçu un grand bureau inclinable.

 Le coin musique s'est enrichi d'un piano plus grand. Le tableau nous sert pour la date, quotidiennement, les exemples, et beaucoup pour les dessins.


De quoi piocher pour les temps morts, les petites envies.

Autant dire que lorsqu'on est tous les cinq dans la pièce, et qu'on est en mouvement, ce qui est le plus fréquent, on se bouscule. La pièce fait 9 m2. D'ici quelques mois on devrait pouvoir arranger tout ça... avec une plus grande salle.


J'oubliais la bibliothèque du coin lecture qui est passée dans le couloir.

 Et une partie de nos emprunts à différentes bibliothèques.